#7 Résiliences
Ces petites nuances qui font toute la différence
Cher internet, 👋
J’espère que tu vas bien.
Aujourd’hui, j’aimerais te parler de quelque chose que l’on porte tous au quotidien : nos résiliences.
Résiliences ?
On cherche souvent à identifier nos forces et nos faiblesses, mais, je trouve qu’il nous manque que cette approche manque de chic, manque de subtilité. Je pense qu’il faut identifier nos résiliences.
Nos résiliences sont des sensibilités qui nous permettent de surmonter des obstacles, de nous relever après des épreuves.
Elles sont subtiles, personnelles, et si cruciales pour notre bien-être.
Il existe évidemment des degrés de résilience différents.
• Se lever tous les matins malgré les difficultés. — Dur pour certains
• Se remettre d’une rupture amoureuse. — Pas facile
• Faire face à un deuil et continuer à avancer. — Hard
Il ne s’agit pas de définir nos capacités, sous forme de “je sais faire / je ne sais pas faire”.
Il s’agit d’identifier nos limites, nos frontières, nos points de rupture, nos sables mouvants.
Par exemple, la capacité à gérer la solitude n’est ni une force ni une faiblesse.
C’est un trait de caractère, une caractéristique de notre personnalité.
C’est une de nos résiliences possibles. On peut être solide face à la solitude.
Les résiliences sont belles, car discrètes. Elles ne se révèlent souvent que par nécessité.
Elles brillent quand on les appelle. Sinon elles ont le charme discret.
Elles sont le fruit de nos expériences, de nos sensibilités, de notre vécu.
Chaque épreuve traversée, chaque défi relevé en fait naître ou progresser une.
Elles se construisent au fil de nos aventures, façonnant notre manière de percevoir et d’interagir avec le monde.
Par exemple, on peut être quelqu’un de résilient face à la critique.
Peut-être as-tu appris, au fil du temps et des remarques, à ne plus te laisser abattre par les opinions des autres.
Ou peut-être es-tu résilient face à l’échec, ayant développé une capacité à te relever encore et encore, peu importe les chutes.
C’est intéressant d’avoir cette lecture fine de nous-mêmes.
Cela nous permet de comprendre non seulement nos réactions, mais aussi de voir comment nos expériences ont forgé notre caractère.
En reconnaissant nos résiliences, on se donne une carte pour naviguer dans la vie avec une meilleure compréhension de nos atouts cachés et de nos zones de confort.
La semaine dernière, j’écrivais sur le fait de percevoir sa vie comme un jeu ou un film.
“La vie dont vous êtes le héros”.
(Re)prendre le contrôle de sa vie, c’est aussi comprendre et reconnaître ces résiliences qui nous rendent uniques. C’est se rendre compte que, malgré les défis et les épreuves, on possède tous des cartes à jouer.
Explorer ses résiliences
Les forces et les faiblesses nous donnent le vocabulaire, le ton.
Les résiliences, elles, nous donnent la ponctuation, le rythme.
Les flots d’informations
Pour moi, gérer un flot d’informations important est difficile.
Un hall de gare, une galerie marchande, une foule sont des endroits de supplice. Tous ces signaux visuels, sonores, olfactifs m’étouffent rapidement. Je ne suis pas à l’aise.
C’est comme si mon cerveau était submergé par un tsunami d’informations, incapable de trier, de prioriser. J’étouffe sous cette masse.
Pourtant, c’est une réalité que beaucoup de gens gèrent au quotidien sans même y penser. C’est un de mes points faibles, un sable mouvant dans lequel je peux facilement m’enfoncer.
Les interactions sociales
En revanche, je n’ai pas de problème particulier pour discuter avec quelqu’un que je ne connais pas. J’ai le contact relativement facile.
Il est important de ne pas réduire cela à “il est sociable” ou “il n’est pas timide”.
C’est plus subtil que ça.
Parce qu’entre nous, les gens que je ne connais pas, je m’en fiche.
Je ne prends pas spécialement de plaisir à aller discuter avec un inconnu.
Mais s’il faut le faire, je peux le faire, je sais le faire.
C’est une résilience.
Une capacité à gérer les interactions sociales sans difficulté.
La prise de parole en public
Un autre exemple de résilience pour moi est la prise de parole en public. C’est un exercice qui ne me fait pas peur du tout. Je me sens tout à fait à l’aise devant une audience, capable de structurer mes pensées et de m’exprimer clairement.
Cela ne signifie pas pour autant que je recherche activement les occasions de parler en public. C’est simplement une compétence que j’ai développée et sur laquelle je peux compter lorsque la situation l’exige.
Cette capacité à s’exprimer devant un groupe, sans stress majeur, est une résilience.
Ce n’est pas un trait de personnalité comme “être extraverti” ou “introverti”. C’est une compétence acquise, une aisance développée au fil du temps.
Cela me permet de gérer des situations qui pourraient paralyser d’autres personnes.
La résilience en prise de parole est une bouée qui m’assure que, face à un public, je ne perdrai pas pied.
La solitude
Prenons l’exemple de la solitude.
Pour certains, c’est un enfer. Ils ont besoin de compagnie, de validation constante, d’interactions pour se sentir exister. La solitude les pèse, les angoisse, et peut même les mener à des états dépressifs.
Pour d’autres, comme moi, la solitude peut être une copine précieuse.
Elle me permet de me ressourcer, de réfléchir, de créer.
Ce n’est ni une force ni une faiblesse, juste un trait. Une résilience.
Je suis capable de gérer des périodes de solitude sans sombrer dans la dépression.
Je peux être seul sans être solitaire.
La solitude devient un espace de liberté, de tranquillité, où je peux me retrouver moi-même sans les distractions du monde extérieur. C’est un moment de calme, une pause dans le tumulte quotidien, qui me permet de me recentrer et de retrouver mon énergie.
La gestion du conflit
Je connais des gens qui peuvent aborder des sujets délicats avec une sérénité déconcertante. Ils savent rester calmes, posés, articulés, même quand les émotions montent. C’est une résilience impressionnante.
La gestion de la colère
Une capacité à gérer le stress et la tension des moments difficiles sans se laisser emporter. Ces personnes peuvent naviguer à travers des conflits, des critiques, des annonces difficiles avec une clarté et une empathie qui désamorcent souvent la situation. Je les admire parfois.
Leur résilience leur permet de transformer des moments potentiellement explosifs en opportunités de compréhension et de résolution.
L’influence de l’environnement
D’autres sont capables de se sentir à l’aise dans un hôpital.
Moi, je suis très mal à l’aise dans ces lieux. L’odeur, les bruits, l’atmosphère, tout me met mal à l’aise.
Mais je connais des gens qui peuvent naviguer dans ces environnements stressants avec une aisance incroyable. C’est une résilience.
Une capacité à gérer un environnement stressant sans perdre pied.
L’hôpital n’est pas un lieu de malaise mais un espace où ils peuvent fonctionner efficacement, même sous pression. Ils peuvent rester concentrés, professionnels, et compatissants, même dans des situations où beaucoup d’autres seraient paralysés par l’anxiété ou le stress.
Chat GPT, donnes moi 25 résiliences stp :
Appeler des gens que l’on ne connaît pas
Confronter quelqu’un directement
Résilience face à l’échec
Adaptabilité aux changements
Capacité à rester patient
Capacité à demander de l’aide
Capacité à maintenir une routine
Capacité à rester calme sous pression
Facilité à pardonner
Capacité à établir et maintenir des limites
Capacité à trouver du réconfort là ou il se présente
Capacité à se motiver soi-même
Capacité à maintenir des relations à distance
Résilience face à la fatigue
Capacité à jongler avec plusieurs responsabilités
Résilience face à la gestion de l’imprévu
Capacité à maintenir une vision positive même dans les moments difficiles
Mercé chat gpt, t 1 frr.
À quoi ça sert ?
En identifiant ces résiliences, on commence à se doter d’outils pour mieux comprendre nos réactions et nos comportements. On apprend à reconnaître ce qui nous rend forts face à certaines situations et vulnérables face à d’autres.
C’est une connaissance précieuse, car elle nous permet de naviguer dans nos vies avec une meilleure compréhension de nous-mêmes et de nos capacités.
Cela va au-delà de simples étiquettes ou catégories. Les résiliences sont des nuances, des couleurs qui enrichissent notre palette personnelle.
Elles nous aident à tracer notre chemin avec plus de clarté et de confiance. Connaître nos résiliences, c’est comme avoir une carte détaillée de notre territoire intérieur, avec ses routes faciles et ses chemins escarpés.
C’est ça, pour moi, une résilience. Ce sont des atouts, des capacités à gérer certaines situations mieux que d’autres. Objectivement, sans en faire un étendard ou un trait de personnalité.
Pas eu le temps cette semaine de faire une curation de liens, ce sera pour la prochaine fois.
N’hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos questions, remarques, insultes, compliments ou suggestions.
Je suis toujours dispo pour discuter !
Vous pouvez me trouver directement sur LinkedIn.
À vite,
Prenez soin de vous ✌️💚
Robin
Sensibilité, internet, créativité (sic)
Sensibilité, internet, créativité (sic)
