Identifier et saisir les opportunités pour sortir du syndrome du spectateur
Coucou internet,
J’espère que tu vas bien.
J’ai changé de plateforme, on est désormais sur Substack.
C’est beaucoup plus facile pour moi de rédiger d’ici.
Et c’est également d’ici que part mon autre newsletter : Crafed.
J’y parle de créativité appliquée.
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Des fois, je me surprends en plein milieu de la journée, comme si je me réveillais en sursaut.
Je me demande : comment j’en suis arrivé là ?
Ce sentiment, c’est ce que j’appelle le syndrome du spectateur.
Ce moment où tu te surprends à regarder ta propre vie défiler, sans vraiment y participer. Comme si tu n’étais plus l’acteur de ton histoire, mais juste un observateur, détaché, à distance.
Ça m’arrive parfois, sans prévenir. Je me retrouve dans cette posture d’attente, à attendre que quelque chose se passe, que l'intrigue prenne une nouvelle direction... sans que je sois celui qui la provoque.
C’est un peu comme être à une fête. Tu danses, tu t’amuses, et puis, d’un coup, tu t’assois “juste pour une minute”, histoire de boire un verre d’eau. Et là, sans t’en rendre compte, tu te retrouves à regarder les autres danser. Tu te dis que tu vas y retourner à la prochaine chanson, mais elle passe... et tu restes assis. L’envie est là, mais l’élan manque.
October mood
Je crois que l’automne, c’est un peu comme cette pause-là.
Une saison qui nous invite au calme, au repli. C’est facile de se dire qu’on va ralentir, qu’on va se poser juste un instant. Mais l’instant dure, et bientôt, on se retrouve coincé dans cette espèce de tranquillité qui peut vite se transformer en immobilisme.
Je le sais parce que c’est un terrain glissant pour moi. Des sables mouvants, même.
Si je ne fais pas attention, je peux y rester coincé. Et ça m’effraie.
waking up after une petite sièste
Pour ça, j’ai appris à me raccrocher aux petits CTA de la vie.
Ils sont partout, discrets, presque invisibles parfois. Mais ils sont là.
— CTA pour les moldus, c’est un angliscisme utilisé dans le web pour parler des “Call to Action” — C’est généralement des boutons qui permettent de passer à une autre page.—
Trouver ces petites actions qui, mine de rien, te remettent en mouvement.
Ces gestes simples qui te font passer de spectateur à acteur.
Un coup de fil à passer, un message à envoyer, une porte à pousser, un mail à répondre.
Ces petits trucs, qui semblent si anodins, sont souvent les déclencheurs qui nous sortent de notre état d’observation.
C’est dans ces gestes-là qu’on retrouve l’élan.
pov : je pars faire les courses
Une fois que tu te remets à bouger, tout devient plus fluide.
C’est comme se remettre à danser. Le plus dur, c’est toujours de quitter la chaise et de faire le premier pas sur la piste. Mais une fois que tu y es, tu te demandes pourquoi tu t’es arrêté.
Un CTA, c’est ça.
Il ne s’agit pas de grandes résolutions ou de projets ambitieux. Surtout pas.
C’est l’ensemble des petites mains tendues.
Ce que j’ai compris, c’est que l’inaction, l’immobilisme, ce n’est pas vraiment du repos.
C’est un état dans lequel on tombe sans s’en rendre compte, et qui peut rapidement nous éloigner de ce qui compte vraiment.
Parce qu’au fond, je n’ai pas envie de regarder ma vie se dérouler sans moi.
Je vais être honnête je suis jaloux
Jaloux des gens dont la vie semble si palpitante, si bien rythmée, ceux qui avancent comme si chaque jour avait un sens, une direction claire.
Ils sont acteurs de leur histoire, pendant que moi, je cherche encore mon rôle.
La posture de spectateur est agréable.
ah moi je n’aurais pas fait ça comme ça à ta place
Et puis soudain, je me rends compte qu'on est déjà en automne. 2024 file à une vitesse folle. Il reste moins de 100 jours à cette année.
Qu’est-ce que je vais faire de ces 100 jours ?
Comment les rendre significatifs ? Comment ne pas rester sur le banc de touche, mais entrer enfin dans le jeu ?
Je sais qu’il faut agir. Qu’il faut re-devenir acteur.
Ce n’est pas un pacte d’agressivité, c’est pas un truc de mindset ou de motivation.
Je sais être bienveillant avec moi-même dans ces moments de flottement.
Il est normal de se poser, de se retirer un instant pour observer. Ce n’est pas une faiblesse, ni un échec. Parfois, ces pauses sont nécessaires, elles permettent de reprendre son souffle avant de revenir sur le devant de la scène.
Il ne faut pas se juger trop durement.
L'important, c’est de ne pas se perdre dans cet état trop longtemps.
J’ai peur de l’immobilisme. Une peur de passer à côté de mon propre rôle.
Parce qu’une histoire, ça doit avancer.
Il faut qu’il y ait du mouvement, du rythme, un sens.
Et pour ça, il faut un CTA.
C’est quoi le vôtre ?
saféréfléchir